[Votre texte ici]]
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Lorime
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Hecco
Belfala
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[Votre texte ici]]
Yop yop yop ;
Le forum vit, c'est clair, et c'est tant mieux! Mais voyons, ne trouvez vous pas qu'il manque un coté ludique, personnel et artistique a la chose?
Voila, alors, je vous propose ici de mettre vos nouvelles, vos histoires, vos poemes; vos ce que vous voulez!
Que ce soit sur wow (Background d'un perso, instance) ou pas (poeme, etc..), lachez-vous si vous voulez avoir des avis sur vos créations!
Je commence par quelques strophes que j'ai ecrite il y'a un petit moment, mais j'espere que vos créations fleuriront egalement (sachant que la nullité n'existe pas, ce n'est qu'un moyen d'aspirer a quelque chose de mieux, vive le perfectionnisme :' )
Hier, il était un monde,
Où découvertes et lumières de sciences
conduisaient aux pensées profondes,
d'égalité, de fraternité, et de bienfaisance.
Hier, il était des hommes,
Decouvrant leurs vices, decouvrant leurs limites
Des incapacités les obligèrent a s'aider au maximum
Et, logiquement, Tout progressa bien vite.
Aujourd'hui, il est un monde,
La terre entière y est controlée,
Tout y est exploité, rentabilisé,
Fatalité d'une insouciance trop souvent ignorée
Aujourd'hui, il est des hommes,
Beaucoup d'hommes.
Réfutant leur vice, sans aucune pitié,
Coupable d'un génocide a jamais égalé...
Demain, peut-etre, il sera un monde,
Desert, acre, et asseché,
Un monde ou se lient utopie et tombes immondes
Terrible lecon qu'il nous aura fallu etudier.
Demain, peut-être, il restera des hommes.
Trés peu d'hommes.
Accusant leurs vices, voués a reconstruire,
Un monde solidaire, ou l'on doit sourire.
S'il reste des hommes tout ira mieux.
S'il reste des hommes........
C'est le seul poeme dont je suis resoorti a peu prés "fier"...Les autres ne sont que blabla pseudo poetique sans but reel, m'enfin :'
J'mettrais peut-être une nouvelle 'dont vous etes le héros" que je fais actuellement pour les forums officiels d'ici peu pour avoir vos avis, ca peut etre marrant aussi :)
A vous!
Belf - Le hack fait travailler -_-
Le forum vit, c'est clair, et c'est tant mieux! Mais voyons, ne trouvez vous pas qu'il manque un coté ludique, personnel et artistique a la chose?
Voila, alors, je vous propose ici de mettre vos nouvelles, vos histoires, vos poemes; vos ce que vous voulez!
Que ce soit sur wow (Background d'un perso, instance) ou pas (poeme, etc..), lachez-vous si vous voulez avoir des avis sur vos créations!
Je commence par quelques strophes que j'ai ecrite il y'a un petit moment, mais j'espere que vos créations fleuriront egalement (sachant que la nullité n'existe pas, ce n'est qu'un moyen d'aspirer a quelque chose de mieux, vive le perfectionnisme :' )
Hier, il était un monde,
Où découvertes et lumières de sciences
conduisaient aux pensées profondes,
d'égalité, de fraternité, et de bienfaisance.
Hier, il était des hommes,
Decouvrant leurs vices, decouvrant leurs limites
Des incapacités les obligèrent a s'aider au maximum
Et, logiquement, Tout progressa bien vite.
Aujourd'hui, il est un monde,
La terre entière y est controlée,
Tout y est exploité, rentabilisé,
Fatalité d'une insouciance trop souvent ignorée
Aujourd'hui, il est des hommes,
Beaucoup d'hommes.
Réfutant leur vice, sans aucune pitié,
Coupable d'un génocide a jamais égalé...
Demain, peut-etre, il sera un monde,
Desert, acre, et asseché,
Un monde ou se lient utopie et tombes immondes
Terrible lecon qu'il nous aura fallu etudier.
Demain, peut-être, il restera des hommes.
Trés peu d'hommes.
Accusant leurs vices, voués a reconstruire,
Un monde solidaire, ou l'on doit sourire.
S'il reste des hommes tout ira mieux.
S'il reste des hommes........
C'est le seul poeme dont je suis resoorti a peu prés "fier"...Les autres ne sont que blabla pseudo poetique sans but reel, m'enfin :'
J'mettrais peut-être une nouvelle 'dont vous etes le héros" que je fais actuellement pour les forums officiels d'ici peu pour avoir vos avis, ca peut etre marrant aussi :)
A vous!
Belf - Le hack fait travailler -_-
Belfala- Spammer
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
eh ben dis donc...c'est joyeux tout ça....
Ptet qu'un jour je mettrai les chansons qu'on commence à composer avec mes potes...des serieuses, jolies,epiques, toussa toussa...et meme les chansons debiles qu'on a ecrit, composées, et chanté...par exemple, la fameuse " Reseau Telephonique" qu'on a ecrit suite aux centaines d'euro depnsé en une semaine via les super chat par sms qu'on voit dan sles pubs (on etait jeunes, cons, et presque riche...)
Ptet qu'un jour je mettrai les chansons qu'on commence à composer avec mes potes...des serieuses, jolies,epiques, toussa toussa...et meme les chansons debiles qu'on a ecrit, composées, et chanté...par exemple, la fameuse " Reseau Telephonique" qu'on a ecrit suite aux centaines d'euro depnsé en une semaine via les super chat par sms qu'on voit dan sles pubs (on etait jeunes, cons, et presque riche...)
Hecco- Admin
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
J'aime bien l'idée de ce post et par cette nuit teintée d'insomnie j'ai fait fructifier mon trop plein de cogitage pour pondre un petit texte que je m'en vais vous transcrire...
Ce soir dans ma cathedrale
On joue les grandes orgues
La longue plainte mélancolique
De mes regrets sonne métallique...
Un cliqueti de moteur
Le roulement d'un compresseur
Le reflux de l'asphalte après la pluie
Et une direction, l'inconnu...
J'aime la route de nuit
La solitude en musique
Fonçant vers l'obscurité...
Emène-moi ! Loin!
J'ai besoin de perdre
Pour me sentir exister...
Si la route est assez longue
Je purgerai toute ma peine
Pour peu que l'accident survienne
Je briserai enfin mes chaînes...
Fonces!
Fonces dans le noir!
La lune est pleine ce soir
Une chose est sure, avant le jour
Il n'y aura pas de demi-tour...
Voil, si ça vous plait peut être y en aura t-il d'autre et sinon, je les garderai pour moi
Ce soir dans ma cathedrale
On joue les grandes orgues
La longue plainte mélancolique
De mes regrets sonne métallique...
Un cliqueti de moteur
Le roulement d'un compresseur
Le reflux de l'asphalte après la pluie
Et une direction, l'inconnu...
J'aime la route de nuit
La solitude en musique
Fonçant vers l'obscurité...
Emène-moi ! Loin!
J'ai besoin de perdre
Pour me sentir exister...
Si la route est assez longue
Je purgerai toute ma peine
Pour peu que l'accident survienne
Je briserai enfin mes chaînes...
Fonces!
Fonces dans le noir!
La lune est pleine ce soir
Une chose est sure, avant le jour
Il n'y aura pas de demi-tour...
Voil, si ça vous plait peut être y en aura t-il d'autre et sinon, je les garderai pour moi
Ghonz- Confirmé
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Date d'inscription : 07/11/2005
Re: [Votre texte ici]]
Up de ce sujet, c'est dommage que personne ne participe, vous ne creez rien, ni de musique, ni de poème, ni de nouvelle, ni de quoique ce soit?
Allez, un poème écrit a la deuxième femme de ma vie :
Allez, a vous!
Allez, un poème écrit a la deuxième femme de ma vie :
J'aime te toucher,
T'entendre réagir, commencer a vivre,
J'aime parfois te faire crier;
Mes doigts se perdent, je m'ennivre.
Que j'aime te retrouver, aprés une dure journée,
Laisser mes mains s'exprimer, se défouler,
C'est une symbiose que je ne connais nul part,
A chacun de nos ébats, je me perds, je m'égare.
Ton corps marbré resplendit de beauté,
Tes formes régulières m'épouse parfaitement,
Jamais je ne pourrais te quitter,
Des femmes, tu en vaux cent.
Tes cordes sont le labyrinthe dans lequel je m'égare,
Pour ne pas voir evoluer autour de moi le cauchemar;
Ton manche, tes cases, sont une fascinante science,
Une énigme qui occupera longtemps mon existence.
Je ne souhaite pas tout connaitre de toi,
Je ne souhaite pas apprendre tes lois,
Ne m'apportes ni gloire, ni argent,
Je n'ai pas l'envie, je n'en ai pas le talent.
Je souhaite simplement te découvrir seule,
Connaitre tes murmures, tes paroles, tes cris,
Je souhaite simplement te carresser seule,
Laisse moi vivre avec toi toute ma vie...
A ma guitare..
T'entendre réagir, commencer a vivre,
J'aime parfois te faire crier;
Mes doigts se perdent, je m'ennivre.
Que j'aime te retrouver, aprés une dure journée,
Laisser mes mains s'exprimer, se défouler,
C'est une symbiose que je ne connais nul part,
A chacun de nos ébats, je me perds, je m'égare.
Ton corps marbré resplendit de beauté,
Tes formes régulières m'épouse parfaitement,
Jamais je ne pourrais te quitter,
Des femmes, tu en vaux cent.
Tes cordes sont le labyrinthe dans lequel je m'égare,
Pour ne pas voir evoluer autour de moi le cauchemar;
Ton manche, tes cases, sont une fascinante science,
Une énigme qui occupera longtemps mon existence.
Je ne souhaite pas tout connaitre de toi,
Je ne souhaite pas apprendre tes lois,
Ne m'apportes ni gloire, ni argent,
Je n'ai pas l'envie, je n'en ai pas le talent.
Je souhaite simplement te découvrir seule,
Connaitre tes murmures, tes paroles, tes cris,
Je souhaite simplement te carresser seule,
Laisse moi vivre avec toi toute ma vie...
A ma guitare..
Allez, a vous!
Belfala- Spammer
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
mdr, mais lol quoi tu parlait de ta guitare ^^
bon moi j'écrit pas mais je dessine et je peint, je prendrais une foto d'une de l'acquarel que je suis en train de finir
bon moi j'écrit pas mais je dessine et je peint, je prendrais une foto d'une de l'acquarel que je suis en train de finir
astrale- Ultima
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Date d'inscription : 27/09/2006
Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
Bon je vais me pondre un petit quelque chose moi aussi ... je ne dirai pas que se sera géniale ni même bien mais bon vais essayé pour la semaine prochiane
Lorime- Ultima
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Date d'inscription : 06/06/2007
Re: [Votre texte ici]]
voila comme promis je vous met la photo de l'acquarelle que j'ai faite, je l'ai faite a partir d'un model de jean-pierre (je sais plus quoi).
ensuite a mes heure perdu, je m'éclate avec mon appareil photo.
Sur celle la, regarder le ciel comme il es bizarre
celle la juste apres la pluie, tres marrante en fond d'écran
deux petite photo de plante
allez quelques dernières et je vous laisse tranquile
ensuite a mes heure perdu, je m'éclate avec mon appareil photo.
Sur celle la, regarder le ciel comme il es bizarre
celle la juste apres la pluie, tres marrante en fond d'écran
deux petite photo de plante
allez quelques dernières et je vous laisse tranquile
astrale- Ultima
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Date d'inscription : 27/09/2006
Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
Voila , je l'ai fait mon poème : Mais attention c'est mon premier donc soyer pas trop sévère.
Cette question de libertée naturelle,
Accorder une délivrance ou s'en dégager
Soi même et d'avoir beaucoup de volonté,
La liberté c'est comme être haut dans le ciel.
C'est d'une grande douceur comme l'essence
Même de la vie qui nous est très velour,
Que la soie rouge représente l'amour,
Ce sentiment qui pourra toucher l'espérence.
Une âme lympide montrant la perfection,
Quelquechose qui peut reflèter l'innocence,
Comme de l'eau et de l'air pur sans corruption
Et qui va permettre de mener la danse.
C'est un poème pur lyrique, ne penser pas que je suis trop classique
Cette question de libertée naturelle,
Accorder une délivrance ou s'en dégager
Soi même et d'avoir beaucoup de volonté,
La liberté c'est comme être haut dans le ciel.
C'est d'une grande douceur comme l'essence
Même de la vie qui nous est très velour,
Que la soie rouge représente l'amour,
Ce sentiment qui pourra toucher l'espérence.
Une âme lympide montrant la perfection,
Quelquechose qui peut reflèter l'innocence,
Comme de l'eau et de l'air pur sans corruption
Et qui va permettre de mener la danse.
C'est un poème pur lyrique, ne penser pas que je suis trop classique
Lorime- Ultima
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Date d'inscription : 06/06/2007
Re: [Votre texte ici]]
Genre c'est ton premier poème et tu tappes de si beaux alexandrins?
J'ai jamais essayé de suivre ses règles, j'ai du mal avec les syllabes, j'en ai compté 13 dans certains tiens... Je ne sais pas si "Même de la vie qui nous est très velour," le dernier mot se compte comme "Ve-lou-re" ou Ve-lour". Si tu as respecté a la perfection l'alexandrin, ca doit être le premier non?
Meme la derniere phrase est un double alexandrin ^^
J'aime beaucoup ton style et tes images, ils sonnent comme des discours de vérité imagés
J'ai jamais essayé de suivre ses règles, j'ai du mal avec les syllabes, j'en ai compté 13 dans certains tiens... Je ne sais pas si "Même de la vie qui nous est très velour," le dernier mot se compte comme "Ve-lou-re" ou Ve-lour". Si tu as respecté a la perfection l'alexandrin, ca doit être le premier non?
Meme la derniere phrase est un double alexandrin ^^
J'aime beaucoup ton style et tes images, ils sonnent comme des discours de vérité imagés
Belfala- Spammer
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Date d'inscription : 05/11/2005
Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
Bah enfète, pour les syllabes, je viens juste de me rappeler : le "e" en fin de vers ne se prononce pas donc "danse" sa en 1 syllabe, et c'est vrai que je me suis un peu trompé a cause de ca, je vais essayé de corrigé ^^ . sinon , pour "velour" c'est bien "ve-lour" car il n'y a pas de "e" a la fin du mot ( et même s'il y en avait un , sa ferait "ve-loure" car on ne prononce pas le "e" en fin de vers 'régle précédente')
En plus , comme je l'ai dit c'est mon premier poème donc il y a surement quelque fautes ^^ je vais éditer tout ca.
En plus , comme je l'ai dit c'est mon premier poème donc il y a surement quelque fautes ^^ je vais éditer tout ca.
Lorime- Ultima
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Messages : Kouchi ? Nouvelle-Calédonie
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Date d'inscription : 06/06/2007
Re: [Votre texte ici]]
Je pose ici mon poème favori de mon poète favori, j'ai nommé Baudelaire.
FEMMES DAMNEES
DELPHINE ET HIPPOLYTE
A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d’odeur,
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Elle cherchait, d’un œil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu’un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L’air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille sa proie,
Après l’avoir marquée avec les dents.
Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s’allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement .
Elle cherchait dans l’œil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu’un long soupir.
- « Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu’il ne faut pas offrir
L’holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?
Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de bœufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma sœur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié ,
Tourne vers moi tes yeux pleins d’azur et d’étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t’endormirai dans un rêve sans fin ! »
Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
-« Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.
Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu’un horizon sanglant ferme de toutes parts.
Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : « Mon Ange ! »
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j’aime à jamais, ma sœur d’élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! »
Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L’œil fatal, répondit d’une voix despotique :
-« Qui donc devant l’amour ose parler d’enfer ?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S’éprenant d’un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l’amour mêler l’honnêteté !
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L’ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l’on nomme l’amour !
Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un cœur vierge à ses cruels baisers ;
Et pleine de remords et d’horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...
« On ne peut ici-bas contenter qu’un seul maître ! »
Mais l’enfant, épanchant une seule douleur,
Cria soudain : - « Je sens s’élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !
« Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l’Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu’au sang.
« Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m’anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! »
- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l’enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d’orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.
Jamais un rayon frais n’éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s’enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
L’âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu’un vieux drapeau.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l’infini que vous portez en vous !
Baudelaire - les fleurs du mal- Delphine et hippolyte- Femmes damnés
FEMMES DAMNEES
DELPHINE ET HIPPOLYTE
A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d’odeur,
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Elle cherchait, d’un œil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu’un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L’air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille sa proie,
Après l’avoir marquée avec les dents.
Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s’allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement .
Elle cherchait dans l’œil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu’un long soupir.
- « Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu’il ne faut pas offrir
L’holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?
Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de bœufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma sœur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié ,
Tourne vers moi tes yeux pleins d’azur et d’étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t’endormirai dans un rêve sans fin ! »
Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
-« Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.
Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu’un horizon sanglant ferme de toutes parts.
Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : « Mon Ange ! »
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j’aime à jamais, ma sœur d’élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! »
Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L’œil fatal, répondit d’une voix despotique :
-« Qui donc devant l’amour ose parler d’enfer ?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S’éprenant d’un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l’amour mêler l’honnêteté !
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L’ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l’on nomme l’amour !
Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un cœur vierge à ses cruels baisers ;
Et pleine de remords et d’horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...
« On ne peut ici-bas contenter qu’un seul maître ! »
Mais l’enfant, épanchant une seule douleur,
Cria soudain : - « Je sens s’élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !
« Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l’Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu’au sang.
« Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m’anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! »
- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l’enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d’orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.
Jamais un rayon frais n’éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s’enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
L’âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu’un vieux drapeau.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l’infini que vous portez en vous !
Baudelaire - les fleurs du mal- Delphine et hippolyte- Femmes damnés
Belfala- Spammer
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
il a dut pas s'ennuyé pendant des mpois a écrire ca :// mais si gg a lui
Lorime- Ultima
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Re: [Votre texte ici]]
Je remet au gout du jour ce post de partage de création et de passion^^
Moi c est pas du texte mais plutôt du croquis:
https://servimg.com/view/11109287/6
et de la figurine aussi depuis 15 ans mais je n ai aucune jolie photo de figurine^^
Je tacherais d en mettre une ^^
n hesitez pas a mettre vos texte ou vos création ou tout autre chose qui vous tiens à coeur^^
Moi c est pas du texte mais plutôt du croquis:
https://servimg.com/view/11109287/6
et de la figurine aussi depuis 15 ans mais je n ai aucune jolie photo de figurine^^
Je tacherais d en mettre une ^^
n hesitez pas a mettre vos texte ou vos création ou tout autre chose qui vous tiens à coeur^^
^^
Je viens de tomber sur une news d'un de mes artistes favoris, il sort un nouvel album début 2008 (sous un label indépendant, il a laché universal et peut désormais voler dans la musique et surtout dans les paroles, libre comme l'air^), j'ai nommé : Saez.
Un album avec des textes anglais plus présent, trois titres sont depuis un moment écoutable sur son myspace.
Mais le premier texte en francais et la premiere chanson (en version non remasterisé, c'est tout frais^^), sont deja disponible sur un site special crée par Saez.
http://www.jeunesselevetoi.fr/telechargement.html
Voilà de vrais artistes, des impliqués, qui font avancer les choses et qui influencent sur les esprits, qui cherche a nous bouger, à sortir de notre comportement "moutonnier". Voilà le texte, un des plus beaux et des plus engagés de Saez.
SAEZ - Jeunesse, léve-toi.
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse,
Comme un souffle a venir vient raviver les braises,
Comme un parfum de souffre qui fait naitre la flamme,
Jeunesse, lève-toi.
Contre la vie qui va, qui vient puis qui s'éteint,
Contre l'amour, qu'on prend, qu'on tient, mais qui tient pas,
Contre la trace qui s'efface au derrière de soi,
Jeunesse, lève toi.
Moi contre ton épaule, je repars a la lutte,
Contre les gravités qui nous mènent a la chute,
Pour faire du bruit encore, a reveiller les morts,
Pour redonner éclat, à l'émeraude en toi,
Pour rendre au crépuscule la beauté des aurores,
Dis moi qu'on brule encore, dis moi que brule encore
Cette espoir que tu tiens, parce que tu n'en sais rien,
De la fougue et du feu que je vois dans tes yeux.
Jeunesse, lève toi.
Quand tu vois comme on pleure,
A chaque rue sa peine,
Comment on nous écoeure, perfusion dans la veine,
A l'ombre du faiseau, mon vieux, tu m'auras plus.
Ami, dis, quand viendras la crue?
Contre-courant toujours, sont les contre-culture,
Au gré des émissions, leurs gueules de vide-ordure
Puisque s'en est sonné la mort du politique,
L'art est aux rêves, aux utopiques.
Pour faire nos ADN un peu plus équitables,
Pour faire de la poussière un peu plus que du sable,
Dans ce triste pays, tu sais, un jour où l'autre,
Faudra tuer le père, faire entendre ta voix,
Jeunesse, lève toi.
Au clair de lune indien, toujours surfer la vague,
A l'ame au creux des reins, faut aiguiser la lame,
Puisqu'içi il n'y a qu'au combat qu'on est libre,
De ton triste sommeil, je t'en prie, libère toi!
Puisque içi il faut faire des bilans et du chiffre,
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
n'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts,
Ne vois tu pas le ciel a la portée des doigts?
Jeunesse, lève toi.
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse,
Comme un souffle a venir vient raviver les braises,
Comme un parfum de souffre qui fait naitre la flamme,
Quand plongé dans le gouffre, on sait plus où est l'ame,
Jeunesse lève-toi,
Contre la vie qui va qui vient mais qui nous perd,
Contre l'amour, qu'on prend, qu'on tient, puis qu'on enterre,
Contre la trace qui s'efface au derrière de soi,
Jeunesse, lève toi.
Jeunesse, lève toi.
Au clair de lune indien, toujours surfer la vague,
A l'ame au creux des reins, faut aiguiser la lame,
Puisqu'içi il n'y a qu'au combat qu'on est libre,
De ton triste coma, je t'en prie, libère toi!
Puisque içi il faut faire des bilans et du chiffre,
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
n'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts,
De la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi?
Jeunesse, lève toi.
Un album avec des textes anglais plus présent, trois titres sont depuis un moment écoutable sur son myspace.
Mais le premier texte en francais et la premiere chanson (en version non remasterisé, c'est tout frais^^), sont deja disponible sur un site special crée par Saez.
http://www.jeunesselevetoi.fr/telechargement.html
Voilà de vrais artistes, des impliqués, qui font avancer les choses et qui influencent sur les esprits, qui cherche a nous bouger, à sortir de notre comportement "moutonnier". Voilà le texte, un des plus beaux et des plus engagés de Saez.
SAEZ - Jeunesse, léve-toi.
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse,
Comme un souffle a venir vient raviver les braises,
Comme un parfum de souffre qui fait naitre la flamme,
Jeunesse, lève-toi.
Contre la vie qui va, qui vient puis qui s'éteint,
Contre l'amour, qu'on prend, qu'on tient, mais qui tient pas,
Contre la trace qui s'efface au derrière de soi,
Jeunesse, lève toi.
Moi contre ton épaule, je repars a la lutte,
Contre les gravités qui nous mènent a la chute,
Pour faire du bruit encore, a reveiller les morts,
Pour redonner éclat, à l'émeraude en toi,
Pour rendre au crépuscule la beauté des aurores,
Dis moi qu'on brule encore, dis moi que brule encore
Cette espoir que tu tiens, parce que tu n'en sais rien,
De la fougue et du feu que je vois dans tes yeux.
Jeunesse, lève toi.
Quand tu vois comme on pleure,
A chaque rue sa peine,
Comment on nous écoeure, perfusion dans la veine,
A l'ombre du faiseau, mon vieux, tu m'auras plus.
Ami, dis, quand viendras la crue?
Contre-courant toujours, sont les contre-culture,
Au gré des émissions, leurs gueules de vide-ordure
Puisque s'en est sonné la mort du politique,
L'art est aux rêves, aux utopiques.
Pour faire nos ADN un peu plus équitables,
Pour faire de la poussière un peu plus que du sable,
Dans ce triste pays, tu sais, un jour où l'autre,
Faudra tuer le père, faire entendre ta voix,
Jeunesse, lève toi.
Au clair de lune indien, toujours surfer la vague,
A l'ame au creux des reins, faut aiguiser la lame,
Puisqu'içi il n'y a qu'au combat qu'on est libre,
De ton triste sommeil, je t'en prie, libère toi!
Puisque içi il faut faire des bilans et du chiffre,
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
n'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts,
Ne vois tu pas le ciel a la portée des doigts?
Jeunesse, lève toi.
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse,
Comme un souffle a venir vient raviver les braises,
Comme un parfum de souffre qui fait naitre la flamme,
Quand plongé dans le gouffre, on sait plus où est l'ame,
Jeunesse lève-toi,
Contre la vie qui va qui vient mais qui nous perd,
Contre l'amour, qu'on prend, qu'on tient, puis qu'on enterre,
Contre la trace qui s'efface au derrière de soi,
Jeunesse, lève toi.
Jeunesse, lève toi.
Au clair de lune indien, toujours surfer la vague,
A l'ame au creux des reins, faut aiguiser la lame,
Puisqu'içi il n'y a qu'au combat qu'on est libre,
De ton triste coma, je t'en prie, libère toi!
Puisque içi il faut faire des bilans et du chiffre,
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
n'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts,
De la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi?
Jeunesse, lève toi.
Belfala- Spammer
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
Ayant écouté le dernier album de Grand corps malade (qui est une merveille d'écriture et de tolérance), j'ai écrit une connerie sur mon piano. Bref , j'suis pas gaufré et talentueux comme Ghonz, donc je mettrais jamais la version vocale, mais voici le texte...
En ésperant que ça motive les artistes de la guilde a montrer ce que font leurs petites mains/cerveaux/doigts.
En ésperant que ça motive les artistes de la guilde a montrer ce que font leurs petites mains/cerveaux/doigts.
J'ai essayé d'poser un slam sur un piano mal accordé,
Et j'me suis senti décoller, avec les mots et le papier.
Un sentiment d'malaise qui a finit par s'envoler,
Dés que le rythme s'est trouvé et qu'le stylo s'est agité.
Expiration, Inspiration, là voilà ma solution,
Il m'aura fallu du temps, pour y porter de l'attention,
Expiration, Inspiration, il faut que j'exploites ma passion,
C'est pas façile, d'mener une vie dans la tension.
Sous haute pression, sans concession,
Faudrait se faire un raison.
Feindre l'action, rester bien con,
Et surtout fuir la rébellion.
Rester le même sans transition,
Oublier qu'la vie à une mission,
Ne pas changer nos positions,
Et vivre sa vie dans l'ommission.
J'ai essayé d'poser un slam sur un air mal travaillé,
Les notes se posent, les notes s'embrassent mais j'ai du mal a les lier,
Un besoin fou de m'exprimer m'a fait venir vous le slammer,
Ce monde est fou, ce monde est faux, et j'ai du mal a m'y fier.
Même si j'vais mal, vous m'verrez toujours me relever,
Car de votre coté, ce serait trop beau de m'voir tomber,
Mes genoux sont écorché, mon coeur est arraché,
Mais mes yeux sont grands ouverts et j'suis pas pret de les fermer.
Sous haute pression, sans concession,
Faudrait se faire un raison.
Feindre l'action, rester bien con,
Et surtout fuir la rebellion.
Rester le même sans transition,
Oublier qu'la vie à une mission,
Toujours bien suivre la partition,
Et vivre sa vie dans l'ommission.
J'viens de finir d'poser mon slam avec des rimes mal composées,
C'est une chanson vaine, servant celui qui l'a crée,
Qui l'a slammé, qui l'a crié, pour vivre un peu sa liberté,
Qui l'a chanté, qui l'a craché, pour trouver un peu d'serennité.
J'vais retourner sur ma bouteille et mon tuyau mal assemblés,
Et demain j'retournerais m'noyer avec les condamnés,
Des milliards de gens, qui font de moi un solitaire,
Et même si personne n'écoute, c'est pas demain qu'on m'fera taire.
Et j'me suis senti décoller, avec les mots et le papier.
Un sentiment d'malaise qui a finit par s'envoler,
Dés que le rythme s'est trouvé et qu'le stylo s'est agité.
Expiration, Inspiration, là voilà ma solution,
Il m'aura fallu du temps, pour y porter de l'attention,
Expiration, Inspiration, il faut que j'exploites ma passion,
C'est pas façile, d'mener une vie dans la tension.
Sous haute pression, sans concession,
Faudrait se faire un raison.
Feindre l'action, rester bien con,
Et surtout fuir la rébellion.
Rester le même sans transition,
Oublier qu'la vie à une mission,
Ne pas changer nos positions,
Et vivre sa vie dans l'ommission.
J'ai essayé d'poser un slam sur un air mal travaillé,
Les notes se posent, les notes s'embrassent mais j'ai du mal a les lier,
Un besoin fou de m'exprimer m'a fait venir vous le slammer,
Ce monde est fou, ce monde est faux, et j'ai du mal a m'y fier.
Même si j'vais mal, vous m'verrez toujours me relever,
Car de votre coté, ce serait trop beau de m'voir tomber,
Mes genoux sont écorché, mon coeur est arraché,
Mais mes yeux sont grands ouverts et j'suis pas pret de les fermer.
Sous haute pression, sans concession,
Faudrait se faire un raison.
Feindre l'action, rester bien con,
Et surtout fuir la rebellion.
Rester le même sans transition,
Oublier qu'la vie à une mission,
Toujours bien suivre la partition,
Et vivre sa vie dans l'ommission.
J'viens de finir d'poser mon slam avec des rimes mal composées,
C'est une chanson vaine, servant celui qui l'a crée,
Qui l'a slammé, qui l'a crié, pour vivre un peu sa liberté,
Qui l'a chanté, qui l'a craché, pour trouver un peu d'serennité.
J'vais retourner sur ma bouteille et mon tuyau mal assemblés,
Et demain j'retournerais m'noyer avec les condamnés,
Des milliards de gens, qui font de moi un solitaire,
Et même si personne n'écoute, c'est pas demain qu'on m'fera taire.
Belfala- Spammer
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
J'avais fait un sonnet en alexandrins un jour où j'arrivais pas a dormir mais je le retrouve plus, a la limite j'essaierais d'en refaire un
Soeters//Lockeid- Spammer
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Feuille de personnage
Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
A moi !!
hum hum ...
J'aurai voulu être ... Alchimiiiiiiiiîiiiiste!!
pour pouvoir faire ... plein de popoooôôo
faire des transmut de feu en eauooooOOOooo
et aussi des pouvoir, primoOôooo et aussi des pouvoir primoOOo
J'aurai voulu être ... enchanteeeeuuuurrrr!!
Pour pouvoir faire ... le feu solaaaiiiiiirrre
le quinze endu et le moins d'aggroOOoooo
et pouvoir dire je suis disppooooOOoooOoooOOOoooooooo
Je suis dispoooooOOOOOooooo
merci de votre attention
hum hum ...
J'aurai voulu être ... Alchimiiiiiiiiîiiiiste!!
pour pouvoir faire ... plein de popoooôôo
faire des transmut de feu en eauooooOOOooo
et aussi des pouvoir, primoOôooo et aussi des pouvoir primoOOo
J'aurai voulu être ... enchanteeeeuuuurrrr!!
Pour pouvoir faire ... le feu solaaaiiiiiirrre
le quinze endu et le moins d'aggroOOoooo
et pouvoir dire je suis disppooooOOoooOoooOOOoooooooo
Je suis dispoooooOOOOOooooo
merci de votre attention
Nici- Admin
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Re: [Votre texte ici]]
Pas mal pas mal Nici
A moi a moi maintenant, un petit poème qui j'espère vous plaira.
Dans la pénombre grandissante
Une ombre noire se présente
Emmitouflée dans ses drapés
Tout de velours noir habillé
Une horde d'ennemis l'assaillit
De ses terribles mains il les terrasse
Garrotés par ses mains jaunies
Il les laisse a manger aux rapaces
De par les mondes oppressés, l'opprimé
Peut etre libéré du joug tyrannique
Des laquais dont ils ne peuvent se venger
Mais le guerrier, venu des limbes abyssales
De sa bien-aimée Terre, sa voix exécutrice
Annoncera au loin la peine capitale
A moi a moi maintenant, un petit poème qui j'espère vous plaira.
Dans la pénombre grandissante
Une ombre noire se présente
Emmitouflée dans ses drapés
Tout de velours noir habillé
Une horde d'ennemis l'assaillit
De ses terribles mains il les terrasse
Garrotés par ses mains jaunies
Il les laisse a manger aux rapaces
De par les mondes oppressés, l'opprimé
Peut etre libéré du joug tyrannique
Des laquais dont ils ne peuvent se venger
Mais le guerrier, venu des limbes abyssales
De sa bien-aimée Terre, sa voix exécutrice
Annoncera au loin la peine capitale
Soeters//Lockeid- Spammer
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Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
La nouvelle version de God save the queen maintenant intitulée God save the Flood
God save our gracious Flood,
Long live our noble Flood,
God save the Flood !
Send her posts,
Happy and glorious,
Long to reign over us,
God save the Flood !
O lord Flood arise,
Scatter our bosses,
And make them fall !
Confound their knavish tricks,
Confuse their technics,
On you our hopes we fix,
God save the Flood !
Not in this land alone,
But be Flood's mercies known,
From shore to shore !
Lord make the nations see,
That men should forums be,
And form one family,
The wide world over
From every latent foe,
From the moderators blow,
God save the Flood !
Over her thine arm extend,
For Forum's sake defend,
Our father, prince, and friend,
God save the Flood !
Thy choicest gifts in store,
On her be pleased to pour,
Long may she reign !
May she defend our posts,
And ever give us cause,
To write with heart and keyboard,
God save the Flood !
God save our gracious Flood,
Long live our noble Flood,
God save the Flood !
Send her posts,
Happy and glorious,
Long to reign over us,
God save the Flood !
O lord Flood arise,
Scatter our bosses,
And make them fall !
Confound their knavish tricks,
Confuse their technics,
On you our hopes we fix,
God save the Flood !
Not in this land alone,
But be Flood's mercies known,
From shore to shore !
Lord make the nations see,
That men should forums be,
And form one family,
The wide world over
From every latent foe,
From the moderators blow,
God save the Flood !
Over her thine arm extend,
For Forum's sake defend,
Our father, prince, and friend,
God save the Flood !
Thy choicest gifts in store,
On her be pleased to pour,
Long may she reign !
May she defend our posts,
And ever give us cause,
To write with heart and keyboard,
God save the Flood !
Soeters//Lockeid- Spammer
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Test de JDR:
Re: [Votre texte ici]]
Trop fort !!!!
ahah c'est vraiment excellent !!!
Encore encore !!!!
ahah c'est vraiment excellent !!!
Encore encore !!!!
Padydée- Connetable
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Re: [Votre texte ici]]
Va falloir que je trouve d'autres hymnes a détourner mais pas facile que save the flood c'était le plus facile
Soeters//Lockeid- Spammer
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Test de JDR:
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